L’éclairage des espaces intérieurs était réglementé à cause des risques d’incendie que les chandelles allumées faisaient courir aux matériaux inflammables de la coque ou des risques d’explosion des poudres d’artillerie. Préconisé par les textes, l’usage de fanaux fermés n’est pas attesté sur les épaves de la Natière, alors que plusieurs lampes à huile et chandeliers en métal y ont été découverts. Ces deux types d’éclairage, au demeurant exclusivement trouvés dans le secteur des cuisines, affichent de nettes différences morphologiques d’une épave à l’autre. Façonnée à quatre becs, afin d’héberger plusieurs mèches, sur la Dauphine, la lampe à huile de L'Aimable Grenot n’est munie que d’un seul bec. Par ailleurs, les chandeliers de la frégate granvillaise se signalent par une hauteur plus importante que ceux de la Dauphine

Près de 10 m3 de rondins de bois ont été mis au jour dans la cale avant de la Dauphine. Ces bûches servaient à la cuisson des aliments et sans doute aussi au chauffage du bord. Elles avaient également leur utilité pour bloquer en cale les lourdes futailles de chêne. Les analyses xylologiques ont montré que la majorité de ces rondins est composée de bois exotiques (rhizophoraceae) provenant de mangroves tropicales ou sub-tropicales. La raison pour laquelle ces bois d'origine exotique ont été chargés à bord de la Dauphine reste inconnue. On peut simplement supposer qu'au moment où l'on armait la Dauphine, le port du Havre venait de bénéficier du déchargement d'un navire revenant d’un voyage à la mer du sud, d'où une disponibilité en bois de chauffage tropicaux...