Alors que la forêt recouvre toutes les Pyrénées, des hommes sont venus occuper la grotte en automne pour consommer les cerfs et les daims qu’ils ont chassés dans la plaine pendant la période du rut.

Les dents - parties du squelette qui se conservent le mieux - indiquent qu’au moins 80 cerfs et 60 daims ont été rapportés dans la grotte. Parmi les restes humains, seules quelques dents de lait, perdues naturellement par les enfants qui mâchoullaient les os de cervidés, sont restées sur ce sol.

Ces chasseurs récupéraient des matières premières lithiques dans les alluvions de la rivière la plus proche et complétaient leur approvisionnement grâce à l’exploitation de plusieurs gîtes entre 6 et 33 km. Ces roches ont servi à fabriquer différents types d’outils parfois très frustes élaborés sur des éclats d’assez grande dimension.