La photographie garde une mémoire visuelle des objets en situation. Les pièces et les surfaces exceptionnelles sont moulées sur place pour en garder une mémoire parfaite et indestructible. Rien n’est négligé dans la récolte des vestiges.

Des prélèvements sont effectués pour les analyses sédimentologiques palynologiques, géochronologiques, paléomagnétiques pour l’analyse de la susceptibilité magnétique des sédiments ou le dosage des isotopes de l’oxygène et du carbone dans la calcite.

Sur le terrain, une équipe procède aussi à des relevés de coupes verticales tous les mètres. Ainsi les niveaux fouillés en plan sont appréhendés de manière stratigraphique.

La réalisation d’un scan surfacique et d'un moulage est décidée lorsqu'un niveau ou un objet exceptionnel sont découverts. Pour réaliser un moulage, on applique un élastomère silicone qui polymérise en quelques heures. Après la mise en place d'une chape en résine permettant de conserver la forme générale de l'élastomère, on renverse le moule composé de l'ensemble de la chape, des chapettes et de la membrane afin de réaliser le positif constitué de résine stratifiée et d'une charpente. Le positif est alors retourné et la chape ainsi que la membrane sont enlevées. Le travail de patine donne ensuite au moulage terminé l'aspect de l'original.