Les temps de la cartographie manuelle, utilisant plume, encre de Chine et autres papiers de transfert sont définitivement passés. Aujourd’hui, la discipline est entrée dans l’ère du numérique et les cartes sont réalisées au moyen d’outils variés recourant largement aux  techniques de la géomatique, couplant informatique et représentation géographique.

Croiser les données

La cartographie assistée par ordinateur a pris toute sa place et offre désormais une palette complète de logiciels de dessin vectoriel qui permettent de dresser des cartes simples ou plus complexes, grâce aux possibilités des calques superposables. Dès lors que l’on cherche à cartographier des données plus nombreuses et à les corréler entre elles, le recours à un SIG (système d’Information géographique) s’avère préférable pour croiser des informations géographiques et des données statistiques, tout en leur donnant une importance numérique.

Modèles numériques de terrain

Ce type d’outil intègre de plus en plus la troisième dimension sous forme de modèles numériques de terrain, désormais en mesure de proposer des cartes en relief. L’acquisition des points altimétriques ou bathymétriques nécessaires à l’établissement du maillage de base fait largement appel aux nouvelles technologies informatiques. Des radars, sonars, scanners, lidars ou encore des images de satellites, tels que SPOT, offrent des possibilités de télédétection spatiale incomparables pour l'analyse de secteurs géographiques trop vastes pour recourir aux méthodes traditionnelles de repérage ou recouverts d’une végétation trop dense. La récente cartographie par télédétection laser du site d’Angkor, au Cambodge, ou des vestiges archéologiques de la Grande Guerre en forêt d'Argonne en sont l'exemple.

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