Les collections du musée gallo-romain se forment rapidement grâce aux dons de l’empereur, de la Commission de Topographie des Gaules (CTG) et de ses membres, du roi Frédéric VII du Danemark et du préhistorien Boucher de Perthes. Le musée de Saint-Germain a alors pour vocation de rassembler tous les témoignages de l’occupation du sol de la Gaule depuis les temps les plus reculés jusqu’au règne de Charlemagne et de les comparer à ceux des autres civilisations.

Des « objets de provenance authentique »

La commission consultative pour l’organisation du musée impose que les objets qui forment le cœur des collections proviennent de sites clairement identifiés. Aux objets originaux trouvés lors de fouilles, on ajoute une importante collection de moulages d’objets d’origine certaine, indispensables à l'identification d’une époque. Enfin, il s’agit également de constituer une collection de comparaisons à partir de pièces étrangères, afin de comprendre l’influence des civilisations les unes par rapport aux autres.

La Commission de Topographie des Gaules, mécène du musée

Plus de 2650 numéros inscrits entre 1862 et 1879 à l’inventaire du musée, sont des dons de la CTG et de ses membres, ou des acquisitions financées par la CTG. Dès mai 1862, un premier lot d’objets rejoint les collections. Il s’agit du mobilier exhumé des tumuli des Chaumes d’Auvenay en Côte-d’Or par Félicien de Saulcy. Puis suivent des pièces qui forment les collections emblématiques du musée : armes d'Alésia, objets de Bibracte, mobilier funéraire de Magny-Lambert, dépôt de Réallon, plaque-boucle de Sillingy ou encore objets du lac de Paladru…

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