Militaire, Casimir Creuly effectue une grande partie de son service en Afrique. Une fois à la retraite, il devient l’un des membres les plus actifs de la Commission de Topographie des Gaules en 1859.

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Le général Creuly s'impose, dès son entrée dans la Commission de Topographie des Gaules en 1859, comme l'un des spécialistes en épigraphie.

Un militaire de carrière

Militaire spécialiste des fortifications, Casimir Creuly effectue une grande partie de son service en Afrique. En 1852, il fonde avec Léon Renier la Société archéologique de Constantine et participe activement au recensement des monuments épigraphiques d'Afrique du Nord. Membre de la société des Antiquaires de France et de la société des Antiquaires de Normandie, il s'intègre pleinement dans le débat scientifique qui anime l'épigraphie à cette époque et publie de nombreux articles dans la Revue archéologique.

Le responsable du chantier épigraphique de la CTG

Une fois à la retraite, il devient l’un des membres les plus actifs de la Commission de Topographie des Gaules en 1859. Nommé sur recommandation du ministre de la Guerre, il est appelé à la Commission au titre de « sa passion pour les études ethnographiques, archéologiques et géographiques » et s'inscrit donc pleinement dans le projet initial de recueil des inscriptions topographiques du territoire. Pourtant rapidement, l'ampleur des travaux qu'il mène, essentiellement en épigraphie latine, dépasse ce cadre initial. Il est nommé vice-président de la CTG en 1873. Sillonnant le pays, il remplit ses carnets de relevés, croquis et notes, et fait réaliser des estampages d'inscriptions. Il est chargé de la coordination du projet de recueil des inscriptions du territoire qui se définit progressivement. Une partie de son travail aboutit à la réalisation de planches épigraphiques destinées à être exposées au musée gallo-romain.

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