En plus de leur utilisation “pratique”, les sceaux étaient aussi des objets de valeur. La conservation et la réutilisation de sceaux anciens étaient courantes et ces objets étaient d’ailleurs souvent transmis de génération en génération au sein des familles.

La préférence pour les matériaux colorés, exotiques ou précieux, le plus souvent importés de pays lointains, indique clairement qu’il y avait des préoccupations esthétiques et une recherche de prestige, non seulement dans l’empreinte imagée qu’un sceau laissait derrière lui, mais aussi dans l'usage ostentatoire que l'on pouvait faire de l'objet lui-même qui pouvait être épinglé à une poitrine, porté autour du cou ou affiché comme insigne d’une fonction.

Ces petits cylindres étaient très convoités et circulaient beaucoup : on les trouve parfois réutilisés pour en faire des bijoux jusqu’en en Anatolie, en Égypte, ou plus loin encore.

Les sceaux-cylindres ont probablement aussi été utilisés comme talismans ou amulettes. De courtes prières y étaient parfois inscrites pour louer telle ou telle divinité et lui demander son intercession. On notera par ailleurs que beaucoup de ces objets ont été retrouvés dans des tombes.