Les premières légendes inscrites en cunéiforme sur les sceaux-cylindres apparaissent au cours de la période sumérienne archaïque et elles deviennent courantes à partir de l’époque akkadienne (vers 2300 av J.-C.).

Les inscriptions donnent le plus souvent le nom du propriétaire du sceau, avec parfois quelques détails supplémentaires tels que le nom de son père, un lien de parenté et/ou sa profession ou son affiliation administrative.

Tout au long des siècles qui suivent, une courte déclaration de loyauté envers un dieu ou un roi est parfois ajoutée, ou encore une brève prière, comme durant la période kassite (milieu du IIe millénaire av. J.-C.). Mais au Ier millénaire, les inscriptions disparaissent presque complètement. Seuls les sceaux des rois ou des dieux, généralement de plus grande taille, sont encore parfois porteurs d’une longue inscription.

À l’inverse des inscriptions habituellement gravées “en négatif” pour laisser une empreinte “en positif”, il peut arriver que certains textes soient directement inscrits “à l’endroit”. Ces sceaux n’étaient donc pas destinés à être déroulés sur l’argile et leur finalité était évidemment autre qu’administrative.