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Stèle funéraire représentant des poissonniers identifiés par la représentation, en arrière-plan, d’un anneau où sont accrochés deux poissons, Musée Carnavalet, Paris. Cliché pris en 1906.
© CVP. BHVP/CMN. P.

Stèle funéraire représentant un couple d’artisans dont l’homme tient un marteau.
Musée Carnavalet, Paris.

Stèle funéraire représentant une scène de marché. 
Cliché pris en 1910 lors de la découverte. 
Musée Carnavalet, Paris. 
© P. Cadet / CMN.

Stèle funéraire d’un forgeron reconnaissable à son grand tablier et à sa pince.
Musée Carnavalet, Paris. 
© P. Cadet / CMN.

Les nautes ou la maîtrise du fleuve

Implantée à la croisée du fleuve et de la route, la ville romaine doit sa prospérité au commerce et au transport de marchandises. Dans ce contexte, les nautes jouaient un rôle prépondérant et formaient l’élite municipale : on s’accorde à voir dans la décoration sculptée du frigidarium des thermes et dans la construction de ce prestigieux établissement la manifestation de leur évergétisme et leur allégeance à Rome est manifeste dans le fameux pilier qu’ils dédièrent à Tibère.

Cette fonction commerciale dépassait le cadre régional et nécessitait des installations importantes (port, entrepôts, chantier naval…). Malheureusement, aucune trace n’en a été retrouvée pour l’instant.

Des activités annexes

Cette activité maîtresse induit toute une série de métiers en rapport avec les transports terrestres et les commerces qui en dépendaient. Les stèles nous ont conservé, sous la forme d’inscriptions ou de représentations sculptées, le souvenir de ces métiers. Ainsi peut-on voir sur telle stèle des personnages occupés au chargement d’un grand coffre en osier disposé sur un chariot, tandis que deux commerçants semblent négocier des marchandises. Sur d’autres sont représentés des métiers plus modestes, tels ce poissonnier, ce forgeron, ou encore ce foulon ; une inscription nous parle d’un tailleur…

Des boutiques

Les commerces les plus renommés occupaient les boutiques adossées au forum. Leur établissement le long des principales rues de la ville, également voies de passage larges et pratiques pour les voyageurs, était particulièrement privilégié. Il en est de même aux thermes de Cluny où une quinzaine de boutiques devaient proposer des produits en rapport avec les bains, comme les onguents et les parfums. On trouvait dans les rues secondaires de petites échoppes affectées au commerce local ou à l’alimentation.