À la jonction de deux chaînons montagneux et d’une petite plaine inclinée vers elle, l’oasis de Palmyre se trouve à peu près à mi-chemin entre la côte méditerranéenne et la vallée de l’Euphrate.

Une steppe aride

Établie dans la steppe aride, Palmyre reçoit en moyenne 150 mm de pluie (avec de fortes variations selon les années), ce qui est bien insuffisant pour pratiquer une agriculture sèche. Froide en hiver (il y neige régulièrement), l’oasis connaît un très long été sans aucune précipitation d’avril à octobre, avec des maxima dépassant souvent les 40 °C de juin à août.

Des ressources en eau au milieu de la steppe

Grâce aux eaux qui s’y rassemblent, celles de rares pluies d’hiver et celles de deux sources, elle offre la possibilité de cultures irriguées (du moins dans les zones où ne remonte pas le sel) alors que les massifs environnants permettent aux troupeaux de chameaux et d’ovins de paître une bonne partie de l’année.

Palmyre se situe à la limite de fructification du palmier-dattier, mais accueille aussi de nombreux arbres fruitiers (grenadiers, oliviers, figuiers) et un système d’irrigation autorise le développement de jardins sur de vastes espaces. Ces conditions favorables expliquent sans doute que l’homme se soit installé dans la région dès le paléolithique, et plus encore au néolithique.

Le site même de Palmyre, installé au confluent de deux wadis (dont le plus important le traverse d’ouest en est), est au contact des ressources en eau et des meilleurs sols cultivables.