Lisières forestières, au pied du plateau.

Pendant tout le Néolithique, les lisières, les zones de forêt claire et les champs abandonnés à la forêt quelques années plus tôt ont été l'objet d'une collecte régulière au moment de la récolte des petits fruits (mûres, framboises, fraises). Les akènes trouvés en nombre considérable dans les excréments humains le démontrent à l'envi et signent une consommation individuelle en forêt.

Les feuilles d'ail des Ours sont également récoltées en quantités pour calmer les fringales de salades au sortir de l'hiver. Cette plante couvre littéralement le sol dans les sous-bois humides et bien éclairés.

Ail des ours. 

Plus tard en saison, ce sont les glands du chêne et, à un moindre degré, les faines du hêtre -les mets favoris des sangliers- qui font l'objet d'un ramassage et d'un stockage pour l'hiver ; il en va de même pour les noisettes.

Quant aux petites pommes sauvages, si acides en bouche, elles sont coupées en deux et séchées au-dessus du foyer.

Pommes sauvages coupées en deux et séchées.