À partir de 1949, Max Mallowan et son équipe passèrent deux mois par an, de début mars à début mai, sur la fouille de Nimrud. Les conditions de vie et de travail étaient assez rudes : le temps était parfois peu clément, alternant des périodes très pluvieuses à des tempêtes de sable intenses, et les installations rudimentaires.

Une maison sur l’acropole

Lorsque Max Mallowan décida en 1949 de reprendre l’exploration de l’acropole de Nimrud, le tell était un lieu abandonné servant de pâture aux troupeaux de moutons. La première année, la petite équipe d’archéologues s’installa dans le village voisin.

Dès 1950, une maison en briques crues fut construite sur le tell. On y trouvait une salle à manger, des salles de travail et de dépôt, et, très vite, une petite pièce supplémentaire pour permettre à Agatha Christie d’écrire ses romans. L’équipe était logée dans des tentes installées autour de la maison. Une bassine placée dans l’une d’elles faisait office de salle de bain et ce n’est qu’en 1955 que fut installée l’électricité dans la maison.

Fouiller dans les années 1950 : les moyens humains et techniques

Les conditions de fouilles correspondaient aux pratiques de l’époque. Selon les années, trois à six archéologues assuraient la direction du chantier. Ils encadraient une centaine d’ouvriers locaux, parfois plus. Un système de wagons sur rails permettait d’évacuer les déblais des fouilles et, plusieurs années de suite, la mission se fit prêter un bulldozer de l’Iraq Petroleum Company pour accéder aux vestiges enfouis sous les monticules de déblais accumulés lors des fouilles du XIXe siècle.

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