L’Ezida était un vaste complexe organisé autour de quatre cours pavées de briques cuites.

L'entrée du sanctuaire

L’entrée monumentale, encadrée par deux tours, ouvrait au nord sur la rue Salmanasar. Elle était gardée par deux statues d’hommes-poissons, des apkallu, dont une tablette cunéiforme nous apprend qu’elles étaient recouvertes de feuilles d’or. Derrière le vestibule, une première cour était bordée de salles dédiées à l’administration du sanctuaire, dans lesquelles furent retrouvées des textes de la pratique.

Autour de la cour sud : bibliothèque et sanctuaire

Au sud de la première cour, une façade monumentale donnait accès à la cour intérieure du sanctuaire, bordée à l’est et au sud par des salles dans lesquelles furent retrouvés des textes littéraires, religieux et historiques en akkadien et sumérien écrits en cunéiforme sur des tablettes en argile. C’est là que se trouvait la bibliothèque. Sa salle principale, NT 12, était équipée d’un puits permettant la confection des tablettes d’argile. En face, derrière une façade monumentale, se trouvaient les cellae du dieu Nabu et de sa parèdre Tashmetu, pavées de grandes dalles de calcaire et entourées de salles allongées à la fonction incertaine.

Un secteur royal

À l’ouest de la première cour de l’Ezida, un vestibule modeste menait à un espace dont l’accès semble avoir été restreint. Une cour plus petite était limitée à l’ouest par une façade à tours richement ornée derrière laquelle se trouvaient deux cellas secondaires, qui reproduisaient les sanctuaires immédiatement au sud. Au nord, une salle du trône livra les restes sévèrement brûlés de meubles en ivoire et de traités royaux appelés adê

Le secteur nord-ouest

On accédait à la dernière cour, dans l’angle nord-ouest de l’Ezida, par un corridor entre la salle du trône et les cellae secondaires. Ce secteur d’apparence plus modeste, fortement perturbé par une réoccupation plus tardive, correspondait peut-être à un espace résidentiel au sein du complexe.

Contributeur(s)