Le renouveau des fouilles

En 1926, le jeune Max Mallowan visita Nimrud et forma dès lors le projet d’en reprendre la fouille. Il fouillait alors à Ur, où il rencontra son épouse, la romancière Agatha Christie. Il dirigea ensuite plusieurs autres fouilles en Irak et en Syrie, avant de revenir à Nimrud en 1949.

Entre 1949 et 1957, il multiplia les chantiers dans le Palais Nord-Ouest, le Palais Sud-Ouest, le temple de Ninurta ainsi que dans le temple de Nabu. Tous ces bâtiments avaient déjà été repérés par ses prédécesseurs, mais il compléta leur plan et précisa leur séquence d’occupation.

À partir de 1956, la Direction générale des Antiquités irakiennes lança ses propres programmes de travaux afin de restaurer les principaux bâtiments dont le Palais Nord-Ouest et le temple de Nabu.

L’arsenal de Salmanasar

Parallèlement, David Oates, qui avait été l’assistant de Max Mallowan, entreprit de dégager l’immense palais-arsenal édifié par Salmanasar III (858-824 av. J.-C.), le fils d’Assurnasirpal II (883-859 av. J.-C.), dans l’angle sud-est de la ville basse.

Cet immense complexe, mesurant 300 m de long sur 200 m de large, était composé de quatre unités architecturales. Il servait au casernement des soldats et de leurs officiers, à l’entreposage et à l’entretien du matériel, au stockage du butin ramené des campagnes. La cour sud-est était suffisamment vaste pour que les chars puissent s’y entraîner sous le regard du roi, dont on a retrouvé l’emplacement du trône.

Cet arsenal de Nimrud, véritable témoignage de la machine de guerre assyrienne, est le mieux conservé d’Assyrie

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