Une occupation limitée

Si les recherches à Khorsabad ont mis au jour le palais, les temples et résidences ainsi que des portions d’enceinte, la ville basse semble en revanche quasiment vide : l’intégralité n’en a pas été fouillée, mais l’Oriental Institute avait tenté de trouver des maisons privées, un type de bâtiment en général négligé par les archéologues au contraire des temples et des palais. Ces recherches furent abandonnées après que seuls des débris peu exploitables ont été découverts.

Des travaux inachevés

Les recherches de l’Oriental Institute confirmèrent néanmoins qu’une grande partie de la ville n’avait pas été habitée, ni même terminée. Les travaux furent interrompus après la mort de Sargon puisqu’on trouva des portes inachevées, des pavements non terminés ou encore des éléments suggérant que les travaux avaient été faits hâtivement et mal supervisés, comme des coffrets vides, scellés et enterrés, alors qu’ils auraient dû contenir des dépôts de fondation.

Une ville abandonnée ?

Sargon mourut à la guerre en 705 av. J.-C. et son corps ne fut pas retrouvé : il ne put donc pas recevoir les funérailles appropriées. Son fils Sennacherib préféra alors quitter Khorsabad et transférer la capitale assyrienne à Ninive. Il emporta avec lui du matériel et sans doute une partie des décors. On crut longtemps que Khorsabad avait été complètement abandonnée, mais dans les archives assyriennes du VIIe siècle av. J.-C., la présence d’un gouverneur est attestée dans cette ville, qui continua d’être partiellement occupée.