Vers 475 av. J.-C., après un siècle d’abandon, une nouvelle communauté s’installe. Quelques trous de poteau de maisons, quelques fosses et silos situent l’habitat à « la Noue de Barue ». Les petits groupes familiaux d’inhumés se composent d'adultes, de quelques adolescents et de rares enfants. Ils sont en nombre insuffisant qui ne peut illustrer la mortalité infantile. Les fosses rectangulaires ont les extrémités légèrement arrondies, quelquefois une banquette latérale est aménagée pour recevoir les offrandes (vases, viandes).

Les femmes et les fillettes sont parées de leurs bijoux, grand collier (torque), bracelets aux poignets, fibules, parfois boucles d’oreilles. Les hommes sont généralement enterrés avec leurs armes : poignard, épée et lance.

La nécropole, comme une grande partie de celles de Champagne, est abandonnée vers 400 av. J.-C.

Les études anthropologique et pathologique révèlent un état sanitaire de la population assez satisfaisant. L'alimentation était convenable et la viande de boeuf, de porc et de mouton ne semble pas un luxe. Les dents sont assez abrasées, les caries sont rares et quelques fractures ont laissé des cals bien visibles. Ce sont des problèmes dorsaux, de type arthrose, qui affligeaient le plus la population locale et plusieurs cas de soudures de vertèbres sont connues. Un individu décédé assez jeune, victime d'une ostéomalacie a souffert comme l’attestent les déformations des os des membres et du crâne