Ce sont, avant tout, les nombreuses datations sur charbons de bois qui attestent d'une présence gravettienne.

Les charbons indiquant des dates contemporaines de la culture gravettienne soit entre 34 000 et 25 000 ans sont associés à différents événements anthropiques. Certains sont dispersés sur le sol et parfois accumulés dans de petites dépressions naturelles, d’autres sont associés à des structures de combustion probables comme dans la galerie du Cierge et la galerie des Mégacéros, mais la grande majorité provient des traces charbonneuses apposées sur les parois lors des incursions souterraines.

Même si aucune œuvre pariétale n’a pu actuellement être datée de cette période, il convient de s’interroger sur leur existence probable. L’hypothèse que les auteurs d’un art pariétal gravettien aient utilisé des pigments minéraux vient alors à l’esprit. Les mains négatives obtenues par du soufflé d’ocre rouge ainsi que certaines représentations animales, des signes pourraient ainsi s’inscrire dans la variabilité formelle de l’art Gravettien.

Cependant, en tout état de cause, si les incursions gravettiennes étaient le fait d’artistes, ces derniers n’auraient laissé que peu de témoignages.

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