Jean-Baptiste Fourvel

Chargé de Recherche – CNRS, LAMPEA - Laboratoire Méditerranéen de Préhistoire Europe Afrique UMR 7269, MMSH Aix-en-Provence

Après une thèse de doctorat, défendue en 2012 à l’Université de Toulouse le Mirail, traitant de l’évolution comportementale des hyénidés modernes et fossiles d’Europe et d’Afrique, il est recruté comme chargé de recherche au CNRS recruté en 2019. Il développe ses recherches sur les comportements de prédations des carnivores actuels et fossiles au sein du laboratoire LAMPEA (UMR7269) d’Aix-en-Provence.

Les recherches qu’il met en place portent sur la reconnaissance des comportements de subsistance (modalités d’acquisition et d’exploitation des ressources alimentaires) des communautés humaines. Au moyen d’analyses d’ensembles osseux quaternaires (2.5 Ma-actuel) d’Europe et d’Afrique, son travail aborde le rôle de la prédation et de la pression de compétition entre Hommes et Carnivores (Félidé, Canidé, Hyénidé) et leurs rôles fondamentaux sur l’évolution du statut paléoécologique des Homininés.

Son travail intègre un corpus méthodologique large, couvrant les champs de la taphonomie (reconnaissance des agents d’accumulation et de modification osseuses), l’archéozoologie (modes de subsistance des communautés humaines), la paléontologie (analyse morphofonctionnelle et paléobiologiques), l’actualisme et la néo-taphonomie (écologie des espèces actuelles et définition de leur impact sur un stock osseux).

Ses terrains de recherches comprennent des assemblages osseux de phases chronologiques diverses : Plio-Pléistocène d’Afrique du Sud (Cradle of Humankind, Unesco World Heritage Sites – mobilité AESOP+ 2015 Kromdraai Research Project), Pléistocène inférieur, moyen et supérieur français et Holocène d’Europe (Pologne – 2007) et d’Afrique (Afrique du Sud / Namibie – 2007 ; Kenya – 2013, 2014 ; Ethiopie – 2018 ; Djibouti, Namibie - Projet HoN, Mozambique Projet HOMME - 2019).

Depuis 2018, intégrant l’équipe scientifique, il participe aux recherches menées à la grotte Chauvet. Travaillant sur un nouvel objet, l’ichnologie fossile (empreintes humaines et animales), il aborde, en autre, la question des relations entre Homme et grand Canidé (loup) via l’étude de ces bioglyphes.