Dénigrée au début du XXe siècle, puis tombée dans l’oubli, la Commission de Topographie des Gaules (CTG) méritait d’être réhabilitée pour ses travaux dont la méthode, la rigueur et la place dans l’étude actuelle de certains sites archéologiques forcent l’admiration.

Rétablir les mérites d’un organisme mal connu

L’analyse des sources relatives à la CTG a montré d’emblée l’attention portée par la Commission sur l’enregistrement des données (cartes, relevés, mémoires, photographies, objets...). Elle a également apporté un éclairage sur la mutation de l’archéologie nationale vers une discipline scientifique, au cours de la seconde moitié du XIXe siècle. Enfin, l’étude des sources a permis d’approcher l’intérêt grandissant de la communauté scientifique pour la géographie historique.

Un site Internet pour une approche facilitée

Le site consacré à la CTG résulte d'un long travail de collecte et d'analyse d'archives aujourd'hui très dispersées. Il propose une vue synthétique sur les hommes en charge de ce projet, sur la méthode, la production documentaire et les résultats dont la valeur scientifique reste indéniable. Il apporte également des informations sur le contexte de réalisation de cette grande enquête méconnue, alors qu'était réalisée la première carte archéologique de France.

Un recueil des sources pour ouvrir de nouvelles recherches

Mettre à disposition des chercheurs les sources sur la CTG, leur localisation et leur description est apparu indispensable pour que des études complémentaires puissent être menées et puissent donner lieu à de nouvelles valorisations. Ces sources sont aujourd’hui classées et accessibles à l’adresse : archives.musee-archeologienationale.fr

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