Membre de l’Institut, Léon Renier intègre la Commission de Topographie des Gaules en 1861.

© Musée Crozatier

Longtemps conservateur de la bibliothèque de la Sorbonne, Léon Renier participe activement à la constitution de l'épigraphie en discipline scientifique. Son entrée dans la CTG accompagne la définition progressive d'un projet épigraphique au sein des objectifs de la Commission.

L'un des pères de l'épigraphie en France...

Membre de l'Institut et co-fondateur de la Société archéologique de Constantine, il est l'auteur d'un important recueil des Inscriptions d'Algérie paru en 1855. Soucieux de donner à l'épigraphie une stature scientifique, il participe à la mise en place de nouvelles méthodes et devient le premier titulaire de la chaire de philologie de l'École pratique des hautes études et de la chaire d'épigraphie et d'antiquités romaines au collège de France. Il est chargé depuis 1849 de la partie païenne (époque gallo-romaine) du projet de Recueil des inscriptions de Gaule qui entend faire l'inventaire des inscriptions découvertes sur le sol national et entre, à ce titre, directement en concurrence avec le projet prussien du Corpus Inscriptionum Latinarum.

... au service de la Commission de Topographie des Gaules

En parallèle de ce projet de recueil, Léon Renier intègre la Commission de Topographie des Gaules en 1861 et apporte vraisemblablement son concours à l'entreprise épigraphique menée par la Commission sous l'égide du général Creuly. Il continue à mener de front ces deux projets jusqu'à l'échec du projet de Recueil des Inscriptions de Gaule après la guerre de 1870.

 

 

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