Rendu célèbre pour sa prise de position sur la polémique d'Alésia, Claude Rossignol, qui est archiviste de la Côte-d'Or, est nommé conservateur-adjoint du musée gallo-romain, lors de sa création le 8 mars 1862.

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Rendu célèbre pour sa prise de position sur la polémique d'Alésia, Claude Rossignol laisse cependant peu de traces de son passage à la tête du musée de Saint-Germain.

Un archiviste féru d'archéologie

Natif de Volnay en Bourgogne, et précepteur auprès de grandes familles de cette région, Claude Rossignol est nommé conservateur des archives de la Côte-d’Or en 1841, à la mort de l’archéologue Charles Maillard de Chambure. Il est élu membre de l’Académie de Dijon la même année, puis en 1842, membre de la commission archéologique. Il siège au Congrès archéologique de France en 1852, puis au Congrès scientifique de France en 1854.

Un défenseur virulent d'Alise-Sainte-Reine à la tête du musée gallo-romain

Entre 1857 et 1861, Claude Rossignol publie huit mémoires sur la Question d’Alise, dans lesquels il s’élève contre l’implantation du site d’Alésia à Alaise, ce qui lui assure une certaine notoriété auprès de Napoléon III. Il participe alors aux fouilles d'Alise-Sainte-Reine ordonnées par l'empereur. C'est à cette occasion qu'il est représenté aux côtés d'un oiseau dans la caricature de Mérimée. Le 8 mars 1862, il est nommé conservateur-adjoint du musée gallo-romain de Saint-Germain-en-Laye, puis en est remercié en 1866. Alexandre Bertrand, secrétaire de la Commission de Topographie des Gaules, lui succède.

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