Portrait d’archéologue

André Parrot

Archéologue formé à l’École du Louvre, André Parrot prend la direction de trois fouilles archéologiques majeures : Tello, Larsa et surtout Mari. Encore utilisés aujourd’hui, ses travaux constituent un apport majeur à l’archéologie du Proche-Orient.

Bureau d'André Parrot dans la maison de fouilles

La formation

Né à Désandans, dans le Doubs, en 1901, André Parrot se forme à l’Ecole du Louvre puis à l’Ecole archéologique de Jérusalem en 1926-1927, où il rencontre ses maîtres, René Dussaud et Edouard Dhorme. Ce sont eux qui lui confient ses premières missions de terrain (Neirab et Baalbek), puis la direction de la fouille de Tello, à partir de 1930. Ayant commencé des sondages à Larsa, il est mandaté par Dussaud pour diriger les recherches sur le site de Mari, sur le moyen Euphrate.

La découverte de Mari

La mission, basée à Abu Kémal, met au jour dès janvier 1934 des statuettes royales qui permettent l’identification du site. Après la fouille du temple d’Ishtar, André Parrot découvrit successivement le Grand Palais royal puis les édifices du centre religieux de la ville, notamment la haute terrasse et les temples qui l’environnaient. Sous sa direction furent également mis au jour des milliers de tablettes inscrites en écriture cunéiforme. Les recherches reprirent après-guerre, révélant de nouveaux sanctuaires et les palais présargoniques.

L’œuvre et les archives André Parrot

Au cours de 21 campagnes de recherche, de 1934 à 1974, André Parrot et ses équipes accumulèrent des ressources d’une ampleur considérable, qu’il s’agisse de résultats de recherche, de dessins et relevés ou (particulièrement abondantes) de photographies des fouilles.

Outre ses recherches et ses très nombreuses publications, André Parrot fut également le premier directeur du musée du Louvre entre 1968 et 1972 et Secrétaire général de la Commission des fouilles entre 1959 et 1973.