IVe - IIe SIÈCLES av. J.-C.

Le rempart vers -350

Vers le milieu du IVe s. av. J.-C. (-350), une première campagne de renforcement de la façade méridionale du rempart est entreprise. Dans le même temps, on amasse un glacis de terre au pied de la courtine ; un premier avant-mur est construit à une dizaine de mètres de l’enceinte.
C’est à cette période aussi qu’est ouverte une seconde porte (P2) dans l’angle sud-est, non loin de la porte archaïque (P1) qui continue sans doute à fonctionner.

Le rempart entre - 300 et - 250

Dans la première moitié du IIIe s. av. J.-C. (-300/-250), on continue à renforcer le rempart : une série de tours carrées adossées au parement extérieur est construite. Ces constructions pourraient indiquer un grand attachement aux modèles méditerranéens (Ampurias, Marseille, Olbia…) ; en Languedoc, les autres agglomérations contemporaines adoptent plutôt des tours arrondies.

L’avant-mur entre –300 et -250

Durant cette période, l’avant-mur continue d’être entretenu : il connaît même une phase de restauration à la fin du IIe s. av. J.-C. Il s’articule alors avec les premiers aménagements portuaires et les premières constructions liées à l’extension de la ville au-delà des remparts. C’est à cette occasion qu’une nouvelle porte P4 est aménagée dans l’avant-mur, reliant les nouveaux quartiers à la vieille ville.

Ces étapes successives montrent un souci constant d’assurer la solidité de la façade méridionale tournée vers l’étang littoral et, de fait, le port qui constitue alors le point fort de l’économie de la cité.