La découpe des animaux n’a pas uniquement pour but le prélèvement de la viande. En effet, les stigmates observés sur les os attestent du prélèvement de la peau et des tendons, et donc l’usage probable de ces matières organiques qui ne se conservent pas, sauf circonstances très particulières. La découpe bouchère des animaux passe par le prélèvement de la dépouille, et rend ainsi disponible un cuir pour la tannerie, mais les indices de cette activité, outils et installations, sont, à l’âge du Fer, bien rares. Souvent plus probantes sont les traces de prélèvement de la dépouille sur des animaux à fourrures. À Acy-Romance, plusieurs espèces, chien, loup, renard, chat sauvage, loutre et martre, répondent à cette définition, mais des traces indubitables de l’incision de la peau n’ont été relevées que sur deux d’entre elles : le chien et la martre. Or, les autres espèces ont pu être chassées pour d’autres raisons que la seule collecte de fourrure, la protection des troupeaux ou des ressources piscicoles, par exemple ; ces motivations ne sont pas exclusives. Mais quoi qu’il en soit, il apparaît clairement que la pelleterie, si elle est bien attestée, ne semble pas une activité artisanale bien établie.