Très peu nombreux sont les sites magdaléniens du Bassin parisien qui livrent des témoins artistiques et ils sont alors toujours en quantité très limitée. En dehors d’Étiolles, on ne dénombre que trois autres œuvres. Les deux premières proviennent du site de Cepoy (Loiret) avec notamment une tête de cheval très détaillée gravée sur une plaquette de schiste. La troisième est une représentation de cervidé sur un bâton percé provenant de la grotte du Trilobite à Arcy-sur-Cure (Yonne). Notons enfin que le site de Pincevent a livré un éclat de silex encore revêtu partiellement de la gangue naturelle du bloc, autrement dit de cortex, celui-ci étant aussi gravé d’une tête de cheval. Elle ne déparerait parmi les œuvres magdaléniennes, et pourtant c’est l’œuvre de groupes de l’Azilien, le courant culturel qui succède au Magdalénien. C’est une belle preuve de survivance symbolique alors que les techniques ont changé et que l’art animalier est sur le point de disparaître.