Au centre de l’épave, un amas métallique concrétionné a longtemps découragé toute tentative de démontage. Cette masse était constituée des boulets, ronds et ramés, destinés à l’artillerie du navire. Auparavant rangés immédiatement en avant du grand mât, ces projectiles ont recouvert, lors du naufrage, l’ensemble de la zone centrale de l’épave, « ennoyant » le pied du grand mât, l’archipompe et le dispositif de pompe de cale. Entreprise en 2005, la dislocation de cet ensemble ferreux concrétionné a permis de ramener au jour quelques exemplaires des boulets utilisés à bord de la Dauphine et d’étudier le module de l’archipompe du navire. Tournée en orme, la base de l’une des pompes de cale de la frégate a pu être étudiée et prélevée.