La présence conjointe, au sein de l’équipe de fouille, de deux photographes, Frédéric Osada (Images Explorations) et Teddy Seguin (Adramar), a permis d’assurer la couverture photographique du chantier, tant sur le site sous-marin lui-même que lors de l’enregistrement du mobilier archéologique. Au total, la collection photographique de la Natière s’élève aujourd’hui à 12 000 clichés numériques, dont la numérotation et le classement ont représenté une lourde tâche. Elle est toutefois indispensable au projet de fouille. 

La présence de Marie-Noëlle Baudrand sur le chantier a permis de réaliser in situ plus de mille dessins d’objets archéologiques, qui ont ensuite été encrés et scannés. Il faut ajouter à ce nombre les dessins à l’échelle 1/1 de pièces architecturales prélevées sur le site ou ceux des éléments mobiliers de grande dimension réalisés au quotidien par les fouilleurs. 

Cette documentation exhaustive est seule à même de garantir l’enregistrement et l’étude de mobiliers qui, dès après la fouille, échappent de facto aux archéologues, soit qu’ils aient été confiés à un laboratoire spécialisé chargé d’en assurer le traitement, soit qu’ils aient fait l’objet d’une réimmersion sur le site.